Groupes de parole
Groupes pour les aidants des malades du cancer ou en deuil d'une perte liée à cette maladie
Nous mettons en place à partir de cette rentrée un groupe de paroles pour les aidants des personnes atteintes d’un cancer, qu’elles soient au début de la maladie, en fin de vie, en soins palliatifs, en Hospitalisation à domicile (HAD)…
Cela nous tient à cœur, car nous pouvons voir autour de nous des personnes en détresse, qui demandent à parler, mais à qui ? Des personnes souffrant souvent de solitude. La plupart des aidants mettent leur vie de côté pour soutenir leur proche malade, avec pour certains la peur que leur proche décède seul, ce qui les renvoie à leur propre peur de mourir seul.
Je vous parle de ça, car personnellement cela me tient à cœur.
J’ai eu la chance d’accompagner ma mère pendant 1 mois à son chevet, d’être là pour elle pendant son dernier voyage, et être témoin de ce que mon père vivait lui depuis des années, sans se plaindre, en supportant tout, même les humeurs souvent changeantes, voir méchantes de la personne aimée.
C’est une parenthèse, une bulle où l’on ne voit plus la vie, où la vie n’existe plus, où nous ne sommes plus là que pour l’autre. Sans jamais s’autoriser à se plaindre.
Julie Bordier
2 groupes de paroles
pour vous accompagner dans cette période difficile et souffrante.
Comment s’autoriser à se plaindre alors que l’être aimé a commencé son voyage final, et souffre ? Cela semble impossible ! Et la solitude subie ! Personne ne regarde ces aidants, personne ne les reconnait. J’admire ce soutien à la mort, car tout le monde aimerait avoir une personne à son chevet au moment de la fin, cependant c’est très dur.
Il n’existe que très peu de structures qui mettent en relation ces personnes vivant pour la plupart un traumatisme, car oui, voir quelqu’un de proche partir parfois dans d’atroces souffrances est un traumatisme.
Un groupe en visio pour les aidants
pour que vous puissiez rester près de la personne malade.
En visio car les personnes aidantes ne s’autorisent pas toujours à s’absenter, ne serait-ce que quelques minutes loin de la personne malade, qu’elles aiment, qui se bat et qui souffre, se sentant impuissantes pour la plupart, elles ont juste leurs yeux pour supporter parfois l’insupportable.
Voir la personne que l’on aime souffrir le martyr et ne pouvoir rien faire.
Un groupe pour parler du décès de votre proche
et accompagner votre deuil. Pour que vous puissiez vous autoriser à en parler, et en parler beaucoup, car vous avez le droit de parler de ce que vous avez vécu, et de votre souffrance.
Moi, c’est comme ça que j’ai fait mon deuil. Chacun a sa façon de faire, et en parler devant des personnes ayant vécu la même chose peut vous aider.
Horaires
- tous les 15 jours
- Le lundi après-midi (horaire à définir)
- groupes de 8 personnes environ